JUSTICE DE COPAINS = JUSTICE DE COQUINS - 15

Publié le par serge.petitdemange.over-blog.fr

Rebondissement inattendu.

(re) divorcé depuis la 21 mai 1996, je reçois, en juillet 2003, une lettre recommandée de Jocelyne qui, m’ayant vu à la télévision dans l’émission « Ça se discute » du 7 mai 2003, me félicite pour mon courage, et de l’excellente idée que j’ai eue de mettre en application la dénonciation, aux autorités, du comportement criminel de certains automobilistes.

J’avais créé l’Association Nationale ZEN et COURTOIS en avril 2002, 3 mois avant que le Président de la République de l’époque, Jacques CHIRAC, fasse de la sécurité routière l’un de ses trois grands chantiers.

Mais, dans son courrier, je suis choqué de lire « qu’en raison du bon temps passés ensemble, de son aide à mon égard, sachant que j’avais vendu ma maison de La Moutonne, elle sollicitait une aide pécuniaire de ma part, ayant un achat immobilier en vue ».

 

Ma réponse du 28 juillet 2003 ne s’est pas fait attendre.

 

Bonjour Jocelyne,

 

Tout arrive dans la vie.

 

Et ma patience est aujourd’hui récompensée.

 

Tu vas rapidement comprendre où je veux en venir, car je vais te conter une biographie succincte, histoire de te rafraîchir la mémoire.

 

Un jour de 1985, le samedi 23 novembre dans le courant de l’après-midi pour être précis, j’ai fait la connaissance d’une femme, d’une belle femme (à mes yeux naturellement).

 

Me sentant attiré, quoi de plus naturel que de la courtiser.

 

Nous nous sommes tout d’abord fréquentés.

 

Je me suis très rapidement aperçu de la fragilité de son mental, la trouvant fréquemment en larmes.

 

De son propre aveu, suite :

·      à une déception amoureuse (elle avait été la maîtresse d’un homme marié, et venait de rompre),

·      et de son dépaysement dû à sa récente arrivée à TOULON,

…elle m’avouait qu’elle avait des pensées suicidaires.

 

Mon naturel de battant, de bon samaritain comme certains me nomment, ne pouvait la laisser dans cet état.

 

On ne laisse pas une personne dans la détresse, tout au moins dans mon milieu.        

 

Je me devais de l’aider.

 

Nous nous sommes ensuite tout d’abord installés ensembles, nous sommes mariés, et avons accédé à la propriété.

 

Entre-temps, j’ai eu la malchance de perdre mon emploi.

 

Celle en qui j’avais sentimentalement et logiquement placé certains espoirs devenait alors inexorablement une « étrangère, une ombre », jusqu’à notre séparation le 1er août 1992 (en réalité fiscale le 1er janvier 1993), et notre divorce le 21 mai 1996.

 

Ils s’en sont passé des choses, Jocelyne, entre le 23 novembre 1985 et le 1er août 1992.

 

1.   nous nous sommes mariés le 7 juin 1986.

La loi dit que les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance.

·         Pas encore mariés, je t’ai volontairement apporté mon aide positive, quand tu étais animée par tes idées suicidaires.

Je t’ai totalement assisté dans ta détresse.

·         Mariés, tu m’abandonnes, alors que je suis gravement malade.

 

2.   le 27 août 1990, cela va bientôt faire 13 ans, profitant de mon absence (je te savais à l’époque craintive et quelque peu hypocrite, je ne te savais pas couarde), tu mandates un huissier de justice pour faire l’inventaire de « tes » meubles présents dans « ta » villa.

Outre cette méprisable déloyauté envers ton mari, 1047,32 fr pris sur le budget du ménage de l’époque.

Je sais : c’est une découverte pour toi.

Tu ne savais pas que je savais.

C’est dans le secret espoir que les choses s’arrangeraient un jour que je ne t’ai rien dit.

Imagine un instant ce que j’ai journellement pu ressentir durant la période comprise entre début septembre 1990 - date où j’ai reçu le constat d’huissier par courrier - et le 1er août 1992.

Je n’ai pas jugé par la suite utile de t’en parler.

A quoi bon.

Mais j’ai conservé l’original du constat, au cas où.

 

3.   Courant 1990, tu quittes le domicile conjugal pendant quelques mois, louant un meublé à TOULON, mettant ainsi en grave péril notre fragile équilibre financier familial, m’abandonnant lâchement, alors que je suis malade, alors que j’ai extrêmement besoin de toi.

 

4.   Ton refus systématique de dialoguer me fait t’écrire début 1992.

 

5.   le 12 juillet 1992, profitant de ta présence dans ta famille (toujours ce fameux courage qui te caractérise), tu m’écris une lettre dans laquelle tu m’annonces ta volonté de divorcer.

 

6.   le 17 juillet 1992, tu m’apprends froidement que tu as trouvé un appartement à TOULON, et que tu déménages le 1er août suivant.

 

7.   le 1er août 1992, tu quittes volontairement le 12 impasse Ravel à la Moutonne, accompagnée de ta mère après avoir, le 25 juillet, accepté et signé, devant témoins, un acte sous seing privé.

 

Depuis, tu as aussi accepté et signé la convention définitive (que je te conseille de relire très attentivement), convention entérinée par le jugement de divorce du 21 mai 1996, et annexée à celui-ci.

 

Sans rien demander (tout arrive pour qui sait attendre), le moment est aujourd’hui venu de te présenter la facture du gâchis de ma vie de couple avec toi.

 

Pour ma part, je me suis complètement, totalement auto-restructuré, non sans mal mais sans toi, sans l’aide de personne.

 

J’ai tout assumé, seul.

 

Tu comprendras, je le souhaite, qu’au vu de ces éléments indéniables, j’estime le contenu de ton recommandé pour le moins déplacé, notamment lorsque tu établis la relation très raccourcie - de façon à ce qu’elle t’arrange et justifie la raison de ce courrier - entre mon sens de l’honneur qui, je te rassure, se porte à merveille, et ta quête de fonds pour une future acquisition immobilière.                         

 

Tu aurais dû, à une certaine époque, m’écouter et me faire confiance, au lieu :

·      de te laisser bercer par « le chant des sirènes » de certaines et certains (si tu vois à qui et à quoi je fais allusion), ton recommandé me laissant penser que rien n’a vraiment changé pour toi,

·      de te conduire aussi stupidement, méchamment à l’égard de l’époux immensément patient que je fus.

 

C’est trop tard aujourd’hui.

 

Il te faut désormais assumer seule ton insultant comportement de fantôme d’épouse que tu m’as imposé, et qui m’a fait tellement souffrir.

 

Tu fais partie de mon passé, Jocelyne.

 

Et si je suis devenu particulièrement précautionneux, je n’ai pas d’yeux dans le dos.

 

Grâce à ton courrier et la possibilité qu’il m’offre, je peux enfin te diluer totalement et définitivement dans mes souvenirs.

 

La seule chose que j’accepte de faire pour toi, concernant ta recherche d’argent, est te recommander de t’adresser à celles et ceux qui t’ont si bien « conseillés ».

 

Tu en fais ce que tu en veux.

 

Te remerciant pour tes compliments, concernant l’association d’envergure européenne dont je suis le Président fondateur et idéologique, et renouvelant mon ex immense déception te concernant, aujourd’hui complètement maîtrisée, je te souhaite de trouver la voie qui te convient le mieux.

 

Bon vent et adieu, Jocelyne.

 

Je ne serai pas ton bailleur de fonds.

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